12/26/2008

quand se meurt un amour

Ca y est. La décision est prise. C'est fini.
Je n'aurais jamais penser souffrir à ce point d'une décision qui ne m'appartient même pas.
Le couple idéal, idéalisé en réalité, qui semble parfait aux yeux de tous ceux qu'on côtoie, n'est plus.
c'est comme si la foudre s'abattait sur ma tête. je nous revois encore , il y a si peu de temps, célébrant ce pacs, symbole d'une union qui devait durer toute une vie.
Je me revois aussi, dans cette bijouterie Rue de la République, lors du choix de ces alliances qui allaient sceller ce chemin à parcourir, celui qui fait oublier la solitude que l'on a pu vivre, et que l'on ne connaitra plus.
Puis un jour, un coup de fil. ceux dont on sait qu'on ne les oubliera jamais." C'est fini" me dit la voix de l'autre bout du combiné.
J'en perds le souffle, les esprits. je me reprends: je dois garder une contenance, montrer que cela ne m'affecte pas outre mesure.
J'ai mal. c'est égoïste, certes. Cela ne me regarde pas.
Une histoire d'amour qui s'achève, un couple qui n'est plus et qui pourtant a tout été fut un temps, celui qui fait croire, qui donne espoir, qu'il y a encore des gens qui s'aiment, et s'ils s'aiment c'est qu'on peut aimer nous aussi un jour, quelque part , bientôt, qui sait?
Un amour qui se meurt, interroge le nôtre: elles aussi se sont promis, l'une à l'autre, des rêves, des projets. Elles aussi se sont unies.
Quand un amour se meurt, on s'aperçoit que rien n'est éternel. Qu'un jour peut-être nous aussi nous serons des "ex" . même si l'on n'y croit pas, c'est impossible. pour elles aussi c'était impossible.
Mais ça vaut le coup de continuer à croire en l'impossible. je le veux.
mes amies, vous aussi je vous aime, je connais votre intelligence et votre sensibilité. J'espère que vous saurez reconnaitre en l'autre un amour différent de celui qui vous a autrefois uni. de tout mon cœur.

12/18/2008

la théorie du complot

J'ai bien réfléchi. en même temps en ce moment, j'ai pas grand chose d'autre à faire....
Il y a à peine un an et demi, Carla Bruni, avant de devenir première playmate euh pardon dame de France, était plutôt militante de gauche, avouant que si elle avait pu voter lors des dernières présidentielles, son choix se serait porté sur Ségolène Royal , même si elle ne l'aimait pas . (bizarrement je me sens proche de Carlita sur ce coup-là).
Alors ,mon esprit tordu a échafaudé une théroie diabolique. Carla, connue pour étre une dévoreuse d'hommes, une briseuse de coeurs, une mante religieuse, une séductrice destructrice avide de pouvoir comme l'a signalé je ne sais quel biographe, a sans doute été mandatée par les ....Elephants du Ps !!
suivez mon raisonnement: elle séduit notre Président, le rend fou d'amour , pour finalement lui faire prendre des décisions de Gauche, et le laisser sur le carreau , détruit, ravagé au lendemain de sa défaite aux élections de 2012. Pour se marier avec laurent fabius devenu président. ou se pacser avec Ségolène royal. je ne sais pas encore.
mais comme dans Frankeinstein, le Créature peut se retourner contre le créateur. Faites attention les pachydermes... et Anne sinclair, surveille ton élephant. on sait jamais.

Corrosif!





Hier , j'ai mis ma sciatalgie entre parenthèses pour poser mes fesses sur les très inconfortables sièges du Grand Angle . Pour y voir qui, me direz-vous? Stephane Guillon mes petits agneaux. et bien aucun regret, hormis le fait que Gaby a du m'aider à me relever au bout d'une heure cinquante. Mais bon , cela n'est rien car j'ai adoré le voir en live. il est tout simplement génial. un tel cynisme, c'est pas humain, mais en même temps c'est mon rêve.
enfin un comique engagé qui n'a pas peur de balancer sur la droite, la gauche en étant tout autant acide. tout le monde ramasse: les vieux, les jeunes, les femmes.... et puis un peu Sarko, il n'a pas peur du contrôle fiscal.
Bref n'hésitez pas à y aller.

11/30/2008

la brute!

c'est un petit jeu bien sympa, où vous n'avez qu'à créer votre personnage, le nommer et le faire combattre. Bien mignon en somme. si vous cliquer ici, vous serez mon élève et vous pourrez me combattre!

11/26/2008

où est passée l'imagination?

depuis toute petite, je subis l'insomnie.
si je ne m'endors pas une fois la tète sur l'oreiller, c'est foutu. je sens monter l'anxiété. depuis toujours. et dès lors, c'est parti pour une nuit blanche, ou quasiment. C'est ma plus vieille ennemie. j'étais un bébé anxieux, une fillette inquiète, une ado angoissée et je suis une jeune femme stressée, affolée quand le souci de trop vient s'ajouter à la somme des tracas quotidiens. Chacun sa croix.
A l'àge de sept ou huit ans, j'ai entendu dans une émission de radio un conseil qui changea ma vie: une gamine, souffrant du même problème appelait l'animatrice pour pallier à ce handicap. La petite se nommait Agathe je m'en souviens encore. l'animatrice, de sa voix douce et suave, lui conseilla d'imaginer une boule descendant indéfiniement une pente, jusqu'à s'endormir.
Conseil que je mis en pratique quand la première montée d'angoisse arriva. et à ma grande surprise, cette mentalisation était diablement efficace.
je me fis fort d'imaginer alors plusieurs scénari , pour rendre cette descente moins lassante à long terme: j'habillai ma boule, l'humanisant avec des yeux, eternellement planqués sous des lunettes de soleil Wayfarer ( oui, c'était dans les années 80...), un nez et une large bouche toujours souriante.
ma boule descendait tantôt une piste de ski, tout schuss, affublée d'un bonnet de lutin et d'une combi rouge, tantôt une rue pentue bardée d'immeuble lookée d'un jogging criard avec une chaine hifi sur l'épaule, c'était le rappeur, tantôt une colline telle carrie Ingalls... je déclinais les identités de cette boule à l'infini, avec une préférence pour la boule skieuse. Quand elle se trouvait en bout de piste, je la faisias remonter gaiement; C'était mon mythe de Sisyphe personnel réadapté . et à chaque fois, elle me déposait dans les bras de Morphée.
Puis, en grandissant , j'ai perdu ma boule. Désormais, je n'arrive plus à la saisir dans l'immensité de mes souvenirs. Je la vois, statique, avec ses multiples costumes, mais je ne peux plus lui faire descendre cette pente. c'est tout bonnement impossible. Elle se transforme alors en pierre, déboulant une pente désertique et sans espoir.
Je crois qu'en grandissant, j'ai perdu un pan d'imagination, celui-là même qui me permettait de gérer l'angoisse quand elle s'apprétait à me submerger. A l'époque c'était le seul recours, la seule parade. et j'ai beau faire tout mon possible pour retrouver ma boule, comme cette nuit, je n'y parviens pas. c'est triste... J'ai perdu définitivement une part de magie.
alors, au lieu de prendre un somnifère , je me suis levée et j'ai allumé la télé. J'ai regardé "le grand frère " sur TFI . J'ai eu peur. et j'ai entendu la voix de ma mère dire à qui veut bien l'entendre que j'étais une ado rebelle et intenable . j'ai ri de bon coeur. Il faut absolument qu'elle voit ça. mais c'est une autre histoire.

9/20/2008

Eva, rhabille-toi!

Merci ,Wonderbra, d'avoir donné carte blanche à la femme la plus sexy, la plus belle, la plus classe: j'ai nommé mon idole Dita Von Teese.



elle a crée pour la marque une ligne en édition limitée que je vais m'empresser d'acheter, moi qui adore la mode fifties.
en voici quelques photos.





J'ai vraiment pas bossé pour rien, cet été...

9/17/2008

la beauté est vanité

alors, on peut m'accuser de bien des défauts, mais la vanité en ce moment, elle passe son tour.
J'ai eu la formidable idée hier, après une journée de merde, d'aller chez le coiffeur, pour obtenir la crinière bouclée que j'envie à Fabrizio, ou à Chouky.
vous avez noté l'infâme erreur dans l'énoncé précédent? oui, aller chez le coiffeur après une vilaine journée équivaut à chercher une raison de plus à vouloir en finir avec la vie.
Avoir une crinière de lionne me donnerait l'envie de bouffer le monde, de repartir du bon pied.
en fait , je voulais ça:

ou ça:
bin, en fait, au bout de deux heures, ça donnait plutôt çà:


enfin, seulement la tête de la bestiole. Ni frisés, ni bouclés, ni raides. Crépus sur le dessus, et raides sur les longueurs. deux solutions s'offrent à moi pour lutter durant les quatre mois d'enfer qui se profilent: soit je me convertie à l' Islam pour pouvoir sortir voilée, soit brosser, brosser, brosser, et brusher. moi qui ai toujours eu les tifs raides comme Rachida Dati devant un repris de justice, je sais pas faire . je vais de ce pas apprendre, car je n'ose même plus aller faire pisser le chien.
C'est la première fois que j'en pleurerai, et pourtant des trucs pourris sur la tête, j'en ai eu!!

9/06/2008

miroir, miroir...


j'ai un aveu à vous faire. un de ceux qui coûte. Ceux qui me connaissent un peu savent mon mépris pour les jolies pépées savamment maquillées, qui secouent leurs cheveux comme dans les pubs fructis , qui rigolent en faisant "hihi". Celles qui peuvent se permettre de mettre une mini jupe aussi courte que mes ceintures les plus larges. celles qui n'ont pas besoin d'être intelligentes, drôles, ou douées dans un domaine quelconque pour qu'on s'intéresse à elles.

Je n'ai jamais été une jolie fille. Par contre , j'étais souvent sa copine... J'étais la rigolote, celle qui a de l'esprit. Mais jusqu'à l'âge de 14 ans, ça ne m'avait jamais posé de problème. c'est vrai: je me débrouillais pas trop mal à l'école, en tout cas suffisamment bien pour que me mère me fiche la paix, j'avais des petits copains grâce à mes blagues et surtout mon culot. Et un jour, en vacances chez une amie dans le Sud, j'ai rencontré une amie de sa maman, une ancienne pute camerounaise recyclée en mannequin le jour de son mariage avec un industriel suisse. Une femme superbe, mais prétentieuse et hautaine au possible. Lors d'un repas dans sa splendide maison, où était conviée une amie à elle, modèle pour peintres, ma vision de moi-même a changé. toutes deux se sont mises à parler dans un dialecte africain, alors que je me resservais en chocolat suisse ( preuve d'ailleurs que Dieu existe). Elles parlaient visiblement de moi. Piquée au vif, je m'empressai de leur demander de s'exprimer en français, pour que je puisse comprendre et me défendre au final. et c'est là que cette sculpturale pétasse me pourrît la vie: " on se disait que si tu te calmais sur la bouffe , tu pourrais être comme nous."ce à quoi je répondis que je n'en n'avait aucune envie. le dîner fut bizarrement écourté.
Être comme elles... la question de la beauté et de son pouvoir ne s'était encore jamais posée, et là, on venait me l'imposer, en la prônant comme valeur suprême, faisant fi de mon esprit. je crois que c'est ce jour là que j'ai perdu l'innocence de l'enfance. Tout ce qu'on m'avait inculqué, mes valeurs mêmes volaient en éclats. non, le travail et la volonté ne sont rien, la générosité et l'honnêteté non plus. ce qui dirige le monde, c'est la beauté, ce pouvoir ultime que la Femme exerce à loisir sur les hommes et qui lui donne toutes les cartes en main pour réussir.
Bin oui, la preuve vivante se trouvait devant moi: si cette femme en était là, c'était grâce à son physique, pas à ce qu'elle avait dans la cervelle. Et son ascension sociale ne me faisait pas rêver, même si j'avais vu "pretty woman" de nombreuses fois. Je voulais déjà être psy à l'époque, j'avais de l'ambition et le sentiment certain que rien ne pouvait m'arrèter. le monde s'offrait à moi, et j'allais le conquérir. Mais en aucun cas avec mon cul! tout s'est éffondré par cette réplique.
bref c'est depuis cette putain de phrases assassines que je n'aime pas mes hanches, mon ventre, mes bras, mes fesses, là où chaque petit carré de chocolat suisse ou de fromage est
suseptible d'aller se loger sitôt que je l'ingurgite. c'est aussi ce jour-là que je suis devenue d'un cynisme sans borne.
Mais j'ai un sacré esprit de contradiction; c'est sans aucun effort que je trouve ici les origines de mon
hyperphagie. Je ne veux pas être comme elle. J'ai faim de tout. surtout que ça ne va pas.
Et pourtant, je ne peux m'empêcher de jalouser un peu les "belles". Ouf, ça soulage de le dire enfin.
tout semble plus facile pour cette espèce de filles: un battement de cils, et hop! plus de contravention pour des pneus un peu lisses. Un sac un peu trop lourd à la sortie de chez
Shopi? un petit gémissement de souffrance, et hop! un homme vous porte vos courses jusqu'à la voiture, oui, celle avec les pneus lisses.
Moi, quand je sors du magasin avec mon caddie à carreaux dans mon vieux
survèt', personne ne vient voler à mon secours. Quand un flic m'arrête sous un prétexte un peu bidon, je repars toujours avec une amende.
et elles sont toujours parfaites. En première année de
fac, il y avait dans notre amphi une fille qu'on appelait Barbie. toujours bien habillée, le brush impeccable malgré un vent de force 4, jamais le Rimmel qui dégouline malgré la mousson. je supposais avec ma copine Juliette qu'elle devait dormir accrochée à un cintre pour être aussi nickel. Nous, nous arrivions toujours un peu à l'arrache, pas maquillées, pas coiffées, vieux jean, vieux pull...Merde un cours en amphi, c'est quand même pas le Bal de la Rose!
Et pour ne pas invalider ma théorie, il s'est avéré que
Barbie était une sombre bécasse, aimable, mais pas gentille, dotée d'une réussite scolaire honorable grâce à une bonne mémoire, mais plutôt inintelligente. Et d'une superficialité à faire passer Jennifer pour un être à la profondeur insondable. Malgré cela, le monde était à ses pieds, et l'est sans doute toujours.
Alors oui, moi aussi j'aimerai juste une heure, juste une fois, entrer dans un bar et que tout les regards se posent sur moi. Que juste l'espace d'un instant, les hommes me désirent et les femmes me
haïssent. Juste pour voir comment ça fait, d'avoir le sentiment de mettre le monde à genoux, grâce à la loterie de la génétique.
Et plus je vieillis, plus je voudrais voir comment c''est, de s'aimer un peu soi-même, au lieu de se tolérer simplement. oui, mon corps n'est pas mon ami. C'est le voisin que l'on aime guère mais auquel on a fini par s'habituer avec le temps, et parce qu'on a pas le choix.
et plus je vieillis, plus je suis cynique, plus je me défends par l'humour. Et ça commence à être usant de n'avoir comme seule identité que celle d'éternelle étudiante comique troupier.
Alors filles médiocres de tous poils, ralliez-vous à mon panache blanc! Infiltrons les groupes de belles, pour leur piquer leur secret hormis un génotype bienveillant, il y a forcément un truc, elles ne peuvent pas se lever tous les matins comme ça, (sauf Virginie, ma collègue de travail qui elle, est toujours jolie, avec ou sans maquillage; en plus elle est sympa, futée...finalement je la déteste!!). Ensuite, remplaçons leur tube de crème de jour par du dentifrice, leur dentifrice par celui du chien, celui au goût poulet, versons de l'huile sur leur brosse à cheveux, de l'urine de chat dans le réservoir du fer à repasser. Faisons leur de bons petits plats cuisinés au saindoux, prétextant quelque ballonnement pour ne pas avoir à y goûter. Frottons du lard fumé sur la boule de leur déodorant.... j'attends vos suggestions.
Si avec tout ça, les choses ne rentrent pas dans l'ordre , je me fais pute camerounaise. y a des débouchés...


7/21/2008

grande presse




pourquoi dans n'importe quelle magazine féminin, dès qu'une femme fait un truc différent de ce à quoi des siècles de patriarcat nous destine, nous créatures à nichons, la scribouillarde monte direct dans le lyrique, quitte à pondre un article dont les inepties tutoie le sublime?
lu ce dimanche dans Fémina, le journal des femmes gracieusement fourni avec le DauBé le vikende, cette phrase totalement édifiante au
sujet du livre en gestation de la madone du moment, Ingrid béte en court : "L'admirable leçon de courage d'une femme dont les convictions lui promettent un destin à la Nelson Mandela." courageuse, certes. femme de conviction, sans doute. mais dans la vie, il faut savoir prendre des risues, mesurés d'autant plus si l'on est mère de famille. En bref, ne pas se faire un remake du Chaperon rouge, risquant également la vie des gens qui l'accompagnent dans une zone de guérilla active... No màs secuestros hein... bien joué! on a rarement un acte donnant autant de grain à moudre à ceux que l'on veut combattre.
oui, je ne suis pas tendre avec cette femme qui, à sa décharge et comme nombre d'entre nous, agit plus par passion que par raison. mais merde! Mandela!! le plus ancien prisonnier politique! juste un prix Nobel pour la Paix. Il ne
faut pas tout confondre.
revenons-en à Ingrid. (prénom que je ne peux prononcer sans penser à la fameuse phrase des Inconnus) Le défèrlement médiatique sur sa libération, sa foi, ses turpitudes conjugales... Une nouvelle sainte est née . c'est Ségolène qui doit etre verte de colère,
politiquement elle n'avait dejà plus de credo, si en plus on lui chourre son statut d'image d'épinal... elle va pas tarder à aller trainer en Corse pour se faire kidnapper par des indépendantistes.



7/14/2008

souvenirs de st Etienne

une ville , euh comment dire? pluvieuse et froide. mais c'était pour la bonne cause, un concert d'assacrentis au mois de juin. Ces petits loustics m'ont ramené un peu du soleil niçois.
une soirée sous le signe du black métal sympho, mais aussi du jus de fraise. n'est ce pas Jo....



bon sur celle là, y en manque un... l'appel de la bière.

Jo, faché avec la corporation des garçons-coiffeurs, mais pas avec celle des garçons-bouchers.



mon petit Xababa, qui vous en conviendrez , est beaucoup mieux avec un sombrero, dansant sur "saturday night fever". si si j'ai des preuves.



Jeff, qui avait bien chaud ce soir là, malgré son short. ( et les douze degrés de température exterieure.) Il a ému la gent féminine. dommage, les gueuses étaient mineures. alors il s'est rabattues sur les Gueuses (les liquides, au houblon.)





jeff (qui a apparemment une tête pour les photos, puisqu'il n'a pas changé d'expression de visage), Xavier, content d'être là, Alex qui a une bonne tête de cochonne sauvage, Jo, toujours prompt à une bonne blague de potache, qui prouve qu'un homme un vrai ça se rase pas sous les bras, et mon petit Flo avec son air de ravi de la crèche...



Flo, bien fatigué, le petit lion. je ne désespère pas d'avoir un jour une photo de lui avec des yeux normaux.

6/02/2008

jessica est de retour alléluiah

Comme Terminator, je l'avais dit en partant: I'll be back.
cinq ans après me revoilà! j'ai posé mes cartons, mes valises, mon chien qui daube à Voiron, near Grenoble, dans le douillet appartement de mon namoureux (qui d'ailleurs passe son temps à me reprendre: "notre appartement", "chez NOUS").
Je suis bien contente. hormis le fait qu'il pleut depuis 15 jours, bien sûr. Mais a priori il pleut partout non?
alors, c'est là qu'on déroule la liste des choses pas trop rigolotes, parce que rien n'est jamais idyllique, je ne suis pas vanessa Paradis:
  • j'ai pas de travail!!! c'est bien au début.... après c'est un peu embêtant quand les précipitations y mettent du leur et qu'on n'a pas le cable.
  • j'ai pas de stage non plus pour la rentrée! maudite loi sur la rémunération des stagiaires...
  • je ne sais plus où postuler pour le Master 2. je change d'avis au gré des nouvelles informations que je puise, à savoir une toutes les trois heures.
  • je vis désormais à moins de cent kilomêtres de chez ma mère. terrible affliction.

Pour la première fois de ma vie, je me rends compte que toute la bonne volonté du monde ne suffit pas toujours. c'est tout de même un peu contrariant.

sinon, je suis allée au Lyon Metal Fest samedi, et c'était bien. moment entre parenthèse où j'ai réussi à me départir de tout cela. merci Lofofora!

5/09/2008

you know...


Foresti parodie Amy Winehouse
envoyé par tonymontanavideo


moi, je trouve les mimiques pas mal, même si elle tourne un peu en rond à la fin...

5/05/2008

je m'envoie en l'air, part one




voici des photos de mon cadeau d'anniv' des copains sudistes, merci à Michel Lacroix des Ailes de Sospel pour ce baptême!

5/02/2008

dans le pétrin


ce matin, je suis allée profiter du cadeau que m'a fait Fifi pour mon aaniv', un"massage pure soie 100% relaxant" disait la carte...
chouette, en période d'examens, de déménagement, et d'incertitude professionnelle, le relaxant est le bienvenu.
Nous rentrons donc dans un institut de bêâûté où nous accueille une charmante jeune fille à la voix à peine aiguë: "bonjouououour, c'est pour les soins cadeaux??" Saf est repérée...c'est une habituée de ce lieu qui sent la fiiiilllle: plein de maquillage, des pots de crème pour le visage , le corps, les pieds, les mains, les yeux, l'anus.... Ô monde mystérieux qui s'ouvre à moi.
Pendant qu'elle entraine Saf dans une salle où elle va se faire asperger, gommer, jeter des seaux d'eau glacée sur le corps, et ce durant prés de deux heures sans pouvoir fuir (selon son propre aveu...) , je scrute: par deux fois j'ai déjà fréquenter ces lieux, mais pour une torture. Donc je ne suis pas hyper sereine. bon, ok, c'était pour une épilation du maillot à la cire chaude effectuée par une esthéticienne hystérique . (A ce propos, si quelqu'un a été chez une esthéticienne non hystérique, ça m'intéresse, et m'étonne surtout...) Normalement, il y a détente dans l'intitulé, donc en toute logique, elle ne devrait pas me parler , encore moins me toucher les parties génitales... ou pas.
C'est quand elle m'a dit: "entrez, et enfilez ce string en papier, j'arrive dans cinq miiiiiiiinutes!!!" que j'ai commencé à paniquer. moi qui voulais un petit massage mignon des épaules, je me suis retrouvée avec un string XL jetable dans la raie, sous une serviette, attendant la jeune soprano.
A ce moment précis, je souhaite de tout mon coeur que Saf crève d'hypothermie dans la pièce d'en face, si elle se doutait de ce qui m'attendait.
Oui, je n'aime pas être nue ou presque devant une inconnue. ça me met très mal à l'aise. mais le cauchemar commençait à peine...
miss Hystéria revient et commence à chauffer la crème "soin de soie" , et m'agrippe le peton gauche, comme ça , nature. je me contrôle pour ne pas lui foutre mon pied dans la gueule: en effet, il me faut beaucoup de concentration pour canaliser ce vieux réflexe. je dois me préparer psychologiquement. des fois, même quand c'est moi qui me touche les pieds, je protège mon visage, au cas où. et pas à cause des vapeurs méphitiques.
puis tranquillement, elle remonte le drap sur mes omoplates, et me pétrit les fesses!! pas chier, la gisquette! bon, là elle voit que je suis pas trop trop sereine et me sort " vous n'avez pas l'habitude de vous faire masser!!" . autant vous dire que j'ai pris sur moi pour ne pas répondre que mon doud est kiné, et que quand il me masse les fesses c'est nettement plus agréable. ou encore que je peux pas vraiment me détendre quand j'ai une gueuse qui croit passer son CAP boulangerie sur mon postérieur... politesse, je te hais!
le comble de l'horreur a été atteint quand sur une musique à la Satie, sont venus se greffés des rires de bébés!! comment c'est censé détendre ce genre de sons? mon sang n'a fait qu'un tour, je suis devenue à cet instant prédcis aussi souple qu'une statue de sel.
je vous passe le détail...une heure, ça a duré. je suis sortie de là, niveau décontraction des épaules, j'étais carénée comme amélie Mauresmo après un match de cinq heures. Plus coincée qu'à l'aller. pour me remettre, j'ai bu plein de café. il était très bon leur café, merci Georges (what else?)
La saf, elle est sortie vidée de son soin spa, rouge comme une tomate. on aurait dit le couscous à sa mère, tiens. " t'as aimé?" qu'elle me dit " oui, elle masse bien...mais j'étais quand même toute nue quoi." A la gueule qu'elle a fait, j'ai bien compris qu'elle savait pas. alors bon, je l'ai pas jetée sous la première voiture venue. du coup, j'ai pas trop chargé la mule...elle est gentille Fifi. Pour une algérienne....
Mais la même chose par un grand costaud viril, et charmant, ça m'aurait détendu, vraiment.... reviens chéri!!

5/01/2008

dansez, maintenant!

et oui, nous aussi nous sommes des papillons de lumière...


S6300732
envoyé par sejamos

4/27/2008

littérature: séance de rattrapage

Les temps sont durs. il faut toujours aller vite, ne pas perdre une seconde comme le dit la poétesse Lorie. on n'a plus forcément le temps de lire. d'avoir accès à la culture. Alors pour pallier à cela, voici ami lecteur le texte qui s'apprête à bouleverser la poésie contemporaine; "papillon de lumière" de cette grande artiste qu'est Cindy Sander .

Rien n’est plus fort qu’être en scène
Petite chenille j’rêvais déjà
Exister, montrer à ceux que j’aime
Ô Combien tout ça était inscrit en moi

Les filets qu’on me tend
Les pièges de ces gens
Les obstacles au-devant
J’passe au travers

Les mots lourds et blessants
Les langues de serpent
Ne sont qu’une suite de paroles en l’air

Papillon de lumière
Sous les projecteurs
Papillon de lumière
Revit dans vos cœurs
Papillon de lumière
Garde tout son mystère
Papillon de lumière
N’a plus rien d’éphémère.

Je me donne telle que je suis
Sans chercher à tricher face à vous
Même mes larmes ne sont que d’l'eau depuis
Qu’un beau jour je vous ai tout confié de moi

Les filets qu’on me tend
Les pièges de ces gens
Les obstacles au-devant
J’passe au travers

Les castings éprouvants
Les cris “au suivant”
Ne sont que des barrières à mes prières

Refrain

Cette énergie en moi
Qui brûle de partout
Je n’veux que la partager
Avec vous

NB: ce qui brûle de partout, ça peut être aussi une chaude-pisse.

4/26/2008

censure

la vidéo live de Cindy sander a été retirée. comme toutes les vidéos où elle se ridiculise durant le casting.
Ca pue la censure.
pas de goût, et en plus elle n'assume pas.
faudrait voir à degonfler le melon qui te sert de tête, ma petite Flamekuche.

pour toutes les fans de C.S

pour toi, le jeune, qui ne veut pas avoir l'air stupide sur les dance-floors, au camping des moulettes, voici la chorégraphie du tube interplanétaire "papillon de lumière".





4/24/2008

a star is born

Hier, je suis tombée sur ça, en mangeant une tarte flambée alsacienne. J'ai bien failli m'étouffer.





Ca fait peur. Si elle trouvait ne pas s'être assez ridiculisée, c'est fait. pas de voix, c'est faux, c'est moche. c'est boudiné dans des paillettes en plus.

Cindy Sander, papillon de water, ambassadrice du bon goût

4/23/2008

4/18/2008

faisons le point

Ca y est . J'ai atteint le quart de siècle. l'âge où la dégénérescence neuronale débute lentement, pour te mener inexorablement à la sénescence.
non pas que ce soit le chiffre qui m'ennuie. c'est qu'un an de plus que 24 . c'est juste tout ce qui y est lié.
quand j'étais petite, j'imaginais qu'à 25 ans, j'aurais un métier que j'aime, qui rapporte bien, une maison à moi avec plein de chiens. Bizarrement pas d'enfants. déjà toute jeune, je n'étais pas fan de mes congénères.
quinze ans plus tard, heure du bilan: je n'ai pas de diplôme, un avenir plus que compromis aux vues des débouchés en psychologie clinique; quand bien même j'obtiendrais un jour ce fameux titre, ça ne me rapportera jamais beaucoup de thunes. Je vis dans un studio en location.
ah si j'ai un chien. ou plutôt un chien mort étant donnée l'odeur.

notez l'air stupide dudit clébard

bon, passons au positif: je suis engagée sentimentalement. Avec un kiné, siouplait. donc coté ressources, ça commence à ouvrir un espoir.
et puis ça me fait croire que j'éviterai les catherinettes. pleure pas Mamie, tu trouveras bien quelqu'un à qui fourguer ton immonde chapeau.
Pour la maison, j'y pense dur; je suis en affaire avec la société générale.
je n'ai toujours pas d'enfants!!!! Ô joie!

4/17/2008

and the winner is....

Lulu! qui gagne le droit, l'honneur dirais-je même, de m'offrir un superbe cadeau d'anniversaire.
Si c'est pas gentil ça...

4/16/2008

Questionnaire de Proust….

Une âme bien attentionnée (qui se fait chier comme un rat mort à la recherche d'un travail) m'a envoyé ce test. Chose rigolote, je l'ai fait passé à mes patients de psychiatrie il y a quelques mois, et ils m'avaient tanné pour que j'y réponde. Chose que je n'avais pas faite, bien sûr, professionnalisme oblige

Pour les incultes, ce questionnaire est associé à Proust, qui y avait donné des réponses intelligentes, et qui sont restées célèbres. Vous m'excuserez d'avance, je n'ambitionne pas de passer à la postérité. Et je n'aime pas les madeleines.
  1. Mon principal trait de caractère : Joviale. ce terme est toujours associé à l'image d'un cochon débonnaire dans mon esprit, donc c'est assez vrai
  2. La qualité que je préfère chez un homme : l'altruisme. Et la sécurité financière qu'il peut m'apporter
  3. La qualité que je préfère chez une femme : sa capacité à tenir l'alcool autant que moi. Chouky, et Marjo, c'est pour ça que je vous aime.
  4. La qualité que je préfère chez mes amis : leur sens de l'écoute.
  5. Mon principal défaut : mon intelligence trop largement au dessus de la moyenne. Non en réalité, c'est plutôt cette foutue spontanéité qui me fait sauter à pieds joints dans le plat.
  6. Mon passe-temps favori : l'épilation du maillot. Et puis la musique.
  7. Mon rêve de bonheur : une maison où vivraient mon amoureux, des chiens, une chèvre, un cheval. Avec du linge étendu sur la terrasse, c'est joli.
  8. Ce que je voudrais être : plus mince. Plus intelligente. Plus drôle. ou un meuble.
  9. Le pays où je désirerais vivre : ici, c'est pas mal. Mais je veux visiter les autres pour être sure.La
  10. couleur que je préfère : noir et rouge. Rien à voir ni avec Stendhal, ni avec jeanne Mas.Quel serais
  11. mon plus grand malheur : être enterrée vivante ; devenir sourde ; perdre ce que je viens de retrouver. Mais enterrée vivante je crois que je ne m'en remettrais pas.
  12. La fleur que j'aime : le coquelicot... .et la rose?
  13. L'oiseau que je préfère : le poulet. Roti.
  14. Mes auteurs favoris en prose : houlà, ça va en faire râler certains… Nothomb, Stephen King, Gary, Boris Vian et Anouilh
  15. Mes poètes préférés : Eluard, Verlaine, Baudelaire,, Prévert , Cedras. Brel.
  16. Mon héros de fiction : Superman, mais après l'accident.
  17. Mon héroine de fiction: wonder woman of course!
  18. Mon musicien/ chanteur/ groupe/ compositeur préféré : là aussi, ça va raler… Cali avant son dernier album, Seether, Brel, Tarja Turunen , Hole, system of a down …tant d'autres
  19. Mes héros dans la vie réelle : Michel Fourniret. Quel bel homme. En vrai, j'aime de l'admiration pour Rosa Parks mais c'est pas original.
  20. Ce que je déteste par-dessus tout : faire les vitres. les vers de terre. L'interieur des bêtes. L'odeur des rognons. Les salsifis.
  21. Le don que je voudrais avoir : l'ubiquité. Et celui du gars qui reçoit le journal du lendemain, ce serait bien pratique pour le tiercé.
  22. Etat dans lequel je me trouve : mal à la tête, ma voisine écoute Céline Dion à fond.
  23. Les fautes qui m'inspirent le plus d'indulgence : l'ignorance. La spontanéité. (tiens, tiens…)
  24. Ma devise : pouvoir, vouloir, donner, apprendre. Et « enlève toujours ton slip pour faire la grosse commission ». c'est très salutaire.
  25. Mon surnom : jessouille, petite fée (private joke…), jess, et à l'adolescence : « la grosse rigolote qui garde les sacs pendant les boums ». c'était un peu long.
  26. La façon dont je voudrais mourir : Vite. Sur scène, devant les projecteurs, le cœur ouvert, toute en couleurs. En tout cas, avec le sentiment du devoir accompli, et toujours sans regret.

Et voilà.
pour les joueurs, deux chansons se sont glissées dans ce message. ceux qui les trouve auront un cadeau. ceux qui connaissent mon bon gout jubilent déjà...


4/01/2008

Attention, séquence émotion


Jeudi soir dernier, je suis allée au très bon concert des Vendeurs d'enclumes avec mon amoureux. C'est son groupe préféré, alors mon poilu était vachement content. Moi aussi car ceux qui me connaissent savent qu'aller à un concert ( de mon plein gré, pas comme celui de Ben Harper) est pour moi synonyme de joie et d'excitation intenses.

A priori, le talent de cet excellent groupe n'est pas encore parvenu jusqu'aux pages des fanzines hype, car on ne se bousculait pas vraiment aux portes de la salle .

Enfin, là n'est pas le sujet.

Un jeune homme plein d'humour ouvrait pour eux, Laurent Montagne de son doux nom. Une guitare, une voix, le graçon a des aigus, une pédale qui modifie et sample la voix, ahah , merci Anaîs, grâce à toi qu'est ce qu'on rigole. Les textes sont intelligents, la musique un poil répétitive. Je commençais à avoir hâte qu'il rentre chez lui quand il a entonné (sans les aigus) une chanson magnifique, de Mouloudji, apprenais-je ce jour. Je sui mignonne, voici le texte :


 

Le myosotis, et puis la rose,
Ce sont des fleurs qui dis'nt quèqu' chose !
Mais pour aimer les coqu'licots
Et n'aimer qu'ça... faut être idiot !
T'as p't'êtr' raison ! seul'ment voilà :
Quand j't'aurai dit, tu comprendras !
La premièr' fois que je l'ai vue,
Elle dormait, à moitié nue
Dans la lumière de l'été
Au beau milieu d'un champ de blé.
Et sous le corsag' blanc,
Là où battait son cœur,
Le soleil, gentiment,
Faisait vivre une fleur :
Comme un p'tit coqu'licot, mon âme !
Comme un p'tit coqu'licot.

C'est très curieux comm' tes yeux brillent
En te rapp'lant la jolie fille !
Ils brill'nt si fort qu'c'est un peu trop
Pour expliquer... les coqu'licots !
T'as p't'êtr' raison ! seul'ment voilà
Quand je l'ai prise dans mes bras,
Elle m'a donné son beau sourire,
Et puis après, sans rien nous dire,
Dans la lumière de l'été
On s'est aimé ! ... on s'est aimé !
Et j'ai tant appuyé
Mes lèvres sur son cœur,
Qu'à la plac' du baiser
Y avait comm' une fleur :
Comme un p'tit coqu'licot, mon âme !
Comme un p'tit coqu'licot.

Ça n'est rien d'autr' qu'un'aventure
Ta p'tit' histoire, et je te jure
Qu'ell' ne mérit' pas un sanglot
Ni cett' passion... des coqu'licots !
Attends la fin ! tu comprendras :
Un autr' l'aimait qu'ell' n'aimait pas !
Et le lend'main, quand j'lai revue,
Elle dormait, à moitié nue,
Dans la lumière de l'été
Au beau milieu du champ de blé.
Mais, sur le corsag' blanc,
Juste à la plac' du cœur,
Y avait trois goutt's de sang
Qui faisaient comm' un' fleur :
Comm' un p'tit coqu'licot, mon âme !
Un tout p'tit coqu'licot.


 

Quand l'homme de la montagne eut fini, j'en avais les yeux tout embués.

Même mon poilu, bien coriace, m'a avoué toute son émotion.

Enfin, en vérité je vous le dis : il a juste chuchoté : « ouais, ça va, elle est jolie. » et puis il s'est un peu moqué de moi .

Le pire, c'est que j'aime VRAIMENT les coquelicots, depuis fort longtemps. Je viens juste de trouver une raison de plus.

Sinon, achetez les albums des vendeurs d'enclumes. Allez les voir en concert. Ça vous bottera le cul. Je ne peux pas vous raconter. C'est un truc qui se vit.

Et aimez les coquelicots.

3/17/2008

arrètez de croire aux contes de fées...

moi qui adorait ce dessin animé, je ne le regarderai plus jamais du même œil...

3/16/2008

propos sur l'hystérie


Aujourd'hui, j'ai compris un truc essentiel. la plupart des mes connaissances féminines en psychologie se revendiquent soit comme hystériques , soit comme obsessionnelles . moi même je considère appartenir à la seconde catégorie.
si l'on considère le traitement réservé à l"hystérie au XIX ème siècle, je comprends mieux cette persistance, cette volonté à appartenir au gang des Anna O. : à l'époque, pour venir à bout de cette névrose, étaient préconisés de longs massages clitoridiens. on considérait qu'il fallait environ une heure pour mener la patiente à son paroxysme. C'est d'ailleurs dans cette optique qu'a été inventé le premier vibromasseur électromécanique par le médecin britannique Joseph Mortimer Granville, afin de pouvoir traiter six patientes à la fois.
mais ne jetons pas la pierre aux hommes, dont on dit qu'ils trouvent les préliminaires toujours trop longs, car en ces temps, la jouissance clitoridienne n'est pas reconnue .
c'est purement thérapeutique, on vous le jure messieurs.
alors revenons à mes camarades de promo: les obsessionnelles sont-elles les seules à avoir trouver des chéris valables? Les hystériques sont-elles insatiables? et surtout, y aura -t-il du poulet-frites au RU?

3/05/2008

forever young


aujourd'hui, j'avoue que je n'étais pas enchantée de devoir trainer mes miches au leader price dans le but de ramener quelques vivres dans ma hutte.
En prévision de ma soirée "comédies musicales" de vendredi chez mes keupines, j'ai bien évidemment, acheté du vin.
mais quelle ne fut pas ma stupeur quand la caissière me demanda si j'étais majeure. Vu que je suis restée bête, genre "eueueueuh oui?!", elle me demanda une pièce d'identité. que je lui tendis.
Elle aussi, elle est restée bête. "euh désolée vous faites vachement plus jeune."
oui, je sais. quoique ça commençait à faire quelques temps qu'on ne m'avait pas demandé ma carte à l'entrée d'un pub. et oui, je suis la preuve vivante qu'après des années de débauche, on peut garder un teint de pêche.
Pitié, ne me dites pas que c'est l'acné qui l'a induite en erreur....
A l'orée du quart de siècle, même si je suis détendue devant le temps qui passe, trop vite certes, ça fait plaisir....surtout si toute ma vie je fais 7 ou 8 ans de moins, comme ça va être la classe.... Imaginez comme je serai sereine à l'approche de la cinquantaine.
Pourvu que je ne fasse pas comme ma mère. Elle fait 42 kilos après une semaine de constipation et trois fondues savoyardes, elle met du 14 ans comme si elle avait 14 ans d'ailleurs, en exhibant ses os, le clope au bec, en disant" t'as vu hein, chuis toute maig'hein? C'est moche, hein? "alors qu'elle est trop contente , et surtout parce que ça lui permet de me dire quand je me plains de grossir: "je comprends pas hein, moi je mange tout ce que je veux, et je prends rien hein? t'as qu'à m'en donner un peu... tu pèses combien? ah quand même hein..." je la mettrai dans un hospice , tiens. Pourvu que je ne vieillisse pas comme elle....

3/01/2008

Cassons le mythe

Amis virtuels ou réels, aujourd'hui j'ai décidé de vous avouez la vérité. Certains d'entre vous vont peut-être pleurer, d'autres commettre l'irréparable.
Ceux qui me connaissent bien ne seront pas choquer par ces aveux.
Mais il était nécessaire de détruire ce Mythe, cette aura qui fait que les hommes ne jurent que par mon corps de Déesse grecque (pourtant j'ai mes deux bras...) et par mon esprit vif, comme le vol d'un oiseau de proie fonçant sur un rat-taupe. Qui fait que les femmes me jalousent. Qui fait que les animaux m'adorent. Qui fait que les enfants se logent dès leur plus jeune àge contre moi (et ce, bien malgré moi.)
D'avance, je vous prie de m'excuser des dommages occasionnés, car voici la liste des choses qui me font descendre de mon piédestal.
    1. Prétendants, homme ou femme, (si tu crois que je n'ai pas vu clair dans ton petit manège , pine d'huitre...) , sachez que , comme dirait une autre icône sensuelle au destin tragique, my heart belongs to G**y. dadadadadadadadda...
    2. J'ai un chien qui pue. difficile à assumer, pour un homme le lendemain d'une grosse cuite, qu'il n'est pas l'organisme vivant le plus odorant de la pièce. (là, je suis en train de me rendre compte de l'immense satisfaction d' avoir un chien plutôt qu'un chat de genre féminin aux vues de la teneur de la 1ère phrase...)
    3. Au bout de quelques minutes dans une paire de baskets, mes pieds se transforment en une arme bactériologique qui ferait rêver l'Iran, ben Laden, et Georges W Bush. Pas facile à assumer quand on croise les guiboles, et que l'infirmière , à vos côtés, renifle l'air en direction de votre pied posé sur votre genou en disant: " oulà! il y a encore des remontées d'égouts..." A ce propos , j'ai envie de te dire Margotte, que je te prends quand tu veux à l'odorama pédestre. Tu as été un modèle pour moi.
    4. Je suis légèrement à cheval sur la propreté. Pas maniaque, attention. J'en connais certains qui m'invitent chez eux juste pour que je lave leur frigo. De vrais potes.
    5. Je me suis longtemps rongé les ongles après la douche. Les ongles des pieds.
    6. J'ai peur des clowns. J'ai vu "ça" beaucoup trop jeune. et puis des chats aussi. surtout des chats qui proportionnellement sont plus gros qu'Amos. mais grâce à Gribouille, ça va mieux merci.
    7. Quand je me promène seule en forêt, j'ai peur de tomber sur un cadavre. Par contre, là l'origine du traumatisme, je sais pas.
    8. J'ai longtemps été la fille rigolote. Vous savez, la copine de la fille belle. Celle qui garde les sièges dans les boums. heureusement qu'il y avait la drogue.
    9. Quand j'étais petite, je m'arrachais les sourcils avec du Chatterton. C'est pour ça que j'en ai plus beaucoup.Les poils ont eu peur, ils ont tous migré....sur mes joues.
    10. Je ne comprends pas très vite les contrepèteries. A mon avis, c'est à cause d'un vieux fond de dyslexie jamais pris en charge. D'ailleurs, Pete Sampras...

2/28/2008

pour relativiser...

on a tous des contrariétés. des matins où l'on se dit qu'on aurait du rester au lit, comme ce jour où un certain chien pas bien futé et pas matinal avait confondu une certaine jambe avec un poteau, afin de se délivrer d'un gros pipi.
mais si vous cliquer ici, vous verrez, nous ne sommes pas seuls. Et promis, on trouve toujours une anecdote mille fois pire que les nôtres.

2/27/2008

paradoxale contradiction


aujourd'hui, j'ai fait ma BA. je suis allée donner mon sang. Honte sur moi, je suis une jeune fille (jusqu'au 18 avril prochain où je passerai dans le camp des "jeunes femmes" ) en pas trop mauvaise forme qui habite à 300 mètres d'un centre de prélèvement depuis plus de 3 ans, et qui n'y avait jamais foutu un orteil.
Oui, c'est pas très bien . encore, je vivrais au fin fond de la Corrèze, je dis pas...J'aurais plein d'excuses: la ruralité ne permettant guère les infos sur le don, l'éloignement des bus de prélèvement, l'eau à aller chercher au puits, les vaches à traire... Ma vie serait un combat de chaque instant contre la dure loi de Mère Nature, et je n'aurais donc pas le temps de me soucier du manque de sang dans mon département.
En vérité, je vous le dis: J'ai donné mon sang à Grenoble et puis plus. Comme si les azuréens ne le méritaient pas...
Non, c'est juste que malgré mon nombre honorable de tatouages et surtout de piercings, je me chie des aiguilles. voilà. Une analyse de sang pour moi, c'est un calvaire. j'ai passé des années à être la bête noire de ma gynéco, je ne voulais jamais allée faire mes dosages hormonaux. J'en ai même changé parce qu'elle ne voulait plus me soigner...
Et puis, les petits tracas de santé ont fait que les prises de sang depuis deux ans, c'est maxi tous les six mois. Ô joie! mais à chaque fois, j'attends la date butoir.
Je vais toujours dans le même laboratoire, et chaque fois je demande "Céline parce qu'elle fait pas mal." La dernière fois , un gamin s'est moqué de moi...
Céline, elle hésite: flattée, mais rigolarde aussi. La gueuse...
Il y a cinq ans, à mon arrivée à Nice, j'ai pris un labo au pif: C'est Rambo avec une mise-en plis qui m'a piqué. Mais avant ça, elle m'a laissé patienter pendant qu'elle prélevait le sang d'un môme: enfin vus les cris de cochon égorgé, cela s'apparentait plus à de la torture.
mon sang s'est figé dans mes veines, comme s'il avait compris que c'était lui que l'infâme barbare venait cueillir. La tension montait, je me suis mise à trembler, et à sangloter comme un nourrisson. C'est à ce moment que mon bourreau est arrivé: un sourire aux lèvres, en disant: "bin, vous êtes une grande fille, pas un bébé. en plus avec tous vos trucs au visage..." Bin non, quand on me menace avec une seringue je suis un bébé. Et mes piercings t'emmerdent, morue.
alors , sous couvert de me calmer, mais je la soupçonne d'une intention moins charitable, cette truie permanentée m'a fait chercher sur un tableau peint sans doute avec les pieds une barque, inexistante. Elle m'avait vraiment pris pour un lapin de six semaines.
je l'entends encore: "mais cherchez, cherchez !! "avec un air agacé; ma politesse avec les nazis ayant tout de même des limites, je ne puis m'empêcher de lui demander d'arrêter de me prendre pour une conne.
Bien sûr, elle choisit ce moment pour littéralement me transpercer le bras.
Charogne.
Autant vous dire que plus jamais, elle ne me revit.
enfin , à cette heure, j'ai mal au bras. Mais je suis plutôt satisfaite. j'envisage même la possibilité de donner plasma et plaquettes. OUI, j'avoue, les brownies après le don, quand on est une fille en restriction cognitive alimentaire permanente, ça a son petit effet...
Le seul truc qui me retient un peu, mise à part le fait de rester entre une à trois heures avec une aiguille plantée dans le bras, c'est les questionnaires de pré-don.
Alors, au début, on rigole. on apprend les noms des médicaments dangereux, des hormones de croissance... On nous demande si on se sait porteur d'une hépatite ou du SIDA. Franchement, je doute que les mecs qui en soient atteints aillent perdre du temps à essayer de fourguer leur sang..
Mais bien sûr, on garde les meilleures questions pour la fin.
Pourquoi quand le médecin vous demande si vous avez eu différents partenaires sexuels ces six derniers mois, vous sentez se poser sur vous son regard lourd de sens, comme si vous étiez une Amish avouant un avortement??? ce qui vous pousse à hésiter entre le mensonge, la réalité et une bonne blague. A savoir que la blague: "oh, si peu, je me suis taper le XV de France après sa défaite en coupe du monde" ne fait apparemment pas partie des galéjades favorites du corps médical.
Tant pis, voir sa tête au doc, moi ça m'a bien fait rire...
Je retournerai bien me faire tatouer pour fêter ma victoire!

2/12/2008

Sex and the city...


C'était ça , aussi...

2/11/2008

Carrie is in me....










J'ai encore craqué.
Une fois de plus, j'ai acheté des chaussures. trois paires en quatre jours. J 'ai un peu honte. Mais c'est si bon... et puis 15 euros les trois paires, je suis quand même loin du prix des souliers de Carrie Bradshaw, qui habite donc mon âme, mon corps, enfin surtout mes pieds depuis vendredi soir. Et qui porte des Leboutin à un prix tout à fait indécent, égalant le montant du PIB de l'Ouganda.
J'ai d'abord cédé à la tentation de formidables escarpins fifties, rouges vernis, pour la modique somme de ...cinq euros! oui, vous êtes dégoutées, mesdemoiselles.
aujourd'hui, je suis sortie relativement tôt du travail, quand, tout à coup, mes pas me portèrent sur Jean Médecin, avenue de tous les vices. Mes petons savaient sans doute, d'instinct que un magasin dont je tairai le nom, (vous ne croyez tout de même pas que je vais vous refiler l'adresse comme ça, gratos. L'abbé Pierre ne portait pas d'escarpins rouges... non mais.) soldaient tout à ....cinq euros!
Oui, cinq est désormais mon chiffre fétiche. J'ai adopté une paire de bottines rouges, (j'aime bien le rouge.) mais évidemment, une brune un peu racaillette m'a dit "eh, m'dame, j'prends la Cb qu'à partie de dix euros!
- zarma, la putain de sa mère , répondis-je tu me vois donc dans l'obligation de m'acheter cette magnifique paire de low boots noires à talon en véritable bois de plastique " . Donc M'dame est repartie le cœur aussi léger que son compte en banque.
Et au moment où je déambulais sur l'avenue, serrant contre moi mon sac à main à cause de la recrudescence des vols, je pensai à la tête de ravie de la crèche que fait Carrie, quand elle vient de filer la totalité de sa dernière pige à une enseigne de Manolo Blanik. Et à mon sens, j'avais la même gueule, à défaut de la même bourse (et des même cheveux, mais ça, ça ne pourra jamais changer, même en me mariant avec un kiné.)
Alors si ma passion pour les chaussures faisait de moi une Carrie Bradshaw en puissance, qui étaient mes Charlotte York , Miranda Hobbes et Samantha Jones? J'avoue avoir ma petite idée, mais j'attends vos suggestions les filles.... même si je sais que personne ne s'avouera en Samantha, cette petite vicieuse cochonne et avide d'expériences sexuelles peu communes... parce que , les copines, soyons sérieuses: les chaussures, c'est bon, les fringues aussi; les discussions cul , banco; la tenue de cocktail par contre, ces quatre pétasses de Manatthan, on les plie en deux minutes chrono... Non mais.

2/06/2008

Méditation du jour

enfin moi je dis, faudra vérifier tout ça ce week end...validité scientifique oblige!

1/26/2008

Un peu de poésie

Voici quelques poèmes qui, en ce moment, viennent frapper ma mémoire comme une litanie. Peut –être les partager m'aidera à me les sortir de la tête.


 

Tu es plus belle que le ciel et la mer


 

Quand tu aimes il faut partir
Quitte ta femme quitte ton enfant
Quitte ton ami quitte ton amie
Quitte ton amante quitte ton amant
Quand tu aimes il faut partir

Le monde est plein de nègres et de négresses
Des femmes des hommes des hommes des femmes
Regarde les beaux magasins
Ce fiacre cet homme cette femme ce fiacre
Et toutes les belles marchandises

II y a l'air il y a le vent
Les montagnes l'eau le ciel la terre
Les enfants les animaux
Les plantes et le charbon de terre

Apprends à vendre à acheter à revendre
Donne prends donne prends

Quand tu aimes il faut savoir
Chanter courir manger boire
Siffler
Et apprendre à travailler

Quand tu aimes il faut partir
Ne larmoie pas en souriant
Ne te niche pas entre deux seins
Respire marche pars va-t'en

Je prends mon bain et je regarde
Je vois la bouche que je connais
La main la jambe l'œil
Je prends mon bain et je regarde

Le monde entier est toujours là
La vie pleine de choses surprenantes
Je sors de la pharmacie
Je descends juste de la bascule
Je pèse mes 80 kilos
Je t'aime

Blaise Cendrars


 

ariettes oubliées III


 

Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon cœur ?

Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un cœur qui s'ennuie
Ô le chant de la pluie !

Il pleure sans raison
Dans ce cœur qui écœure.
Quoi ! nulle trahison ?...
Ce deuil est sans raison.

C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon cœur a tant de peine


 

Paul Verlaine


 

L'amoureuse

Elle est debout sur mes paupières

Et ses cheveux sont dans les miens

Elle a la forme de mes mains,

Elle a la couleur de mes yeux,

Elle s'engloutit dans mon ombre

Comme une pierre sur le ciel.

Elle a toujours les yeux ouverts

Elle ne me laisse pas dormir.

Ses rêves en pleine lumière

Font d'évaporer les soleils,

Me font rire, pleurer et rire,

parler sans avoir rien à dire.

 
 

Je t'aime

Je t'aime pour toutes les femmes que je n'ai pas connues
Je t'aime pour tous les temps où je n'ai pas vécu
Pour l'odeur du grand large et l'odeur du pain chaud
Pour la neige qui fond pour les premières fleurs
Pour les animaux purs que l'homme n'effraie pas
Je t'aime pour aimer
Je t'aime pour toutes les femmes que je n'aime pas


Qui me reflète sinon toi-même je me vois si peu
Sans toi je ne vois rien q'une étendue déserte
Entre autrefois et aujourd'hui
Il y a toutes ces morts que j'ai franchies sur la paille
Je n'ai pas pu percer le mur de mon miroir
Il m'a fallu apprendre mot par mot la vie
Comme on oublie


Je t'aime pour ta sagesse qui n'est pas la mienne
Pour la santé
Je t'aime contre tout ce qui n'est qu'illusion
Pour ce coeur immortel que je ne détiens pas
Tu crois être le doute et tu n'es que raison
Tu es le grand soleil qui me monte à la tête
Quand je suis sûr de moi.


 

Paul Eluard

1/21/2008

derniers souvenirs

de retour à Nice, depuis seulement cinq jours, j'ai déjà de nombreuses envies de meurtres. je n'arrive plus à dormir, il y a trop de bruit en ville; les gens font tout le temps la gueule, mais ça ,c'est les Alpes maritmes; pour couronner le tout, je recommence les cours demain , un module qui ne m'intéresse pas du tout, et je n'ai pas déposé mon digne séant dans un amphi depuis le mois de mai. Bizarre, mais cela ne m'avait pas manqué... Enfin.
Alors je ne me lasse pas de revoir les photos de mes vacances, somme toute mouvementées, en me disant que l'an prochain, tout cela sera redevenu mon quotidien. un quotidien plus agréable que celui qui est le mien actuellement. je vous en livre de nouveau quelques unes...