
pourquoi dans n'importe quelle magazine féminin, dès qu'une femme fait un truc différent de ce à quoi des siècles de patriarcat nous destine, nous créatures à nichons, la scribouillarde monte direct dans le lyrique, quitte à pondre un article dont les inepties tutoie le sublime?
lu ce dimanche dans Fémina, le journal des femmes gracieusement fourni avec le DauBé le vikende, cette phrase totalement édifiante au sujet du livre en gestation de la madone du moment, Ingrid béte en court : "L'admirable leçon de courage d'une femme dont les convictions lui promettent un destin à la Nelson Mandela." courageuse, certes. femme de conviction, sans doute. mais dans la vie, il faut savoir prendre des risues, mesurés d'autant plus si l'on est mère de famille. En bref, ne pas se faire un remake du Chaperon rouge, risquant également la vie des gens qui l'accompagnent dans une zone de guérilla active... No màs secuestros hein... bien joué! on a rarement un acte donnant autant de grain à moudre à ceux que l'on veut combattre.
oui, je ne suis pas tendre avec cette femme qui, à sa décharge et comme nombre d'entre nous, agit plus par passion que par raison. mais merde! Mandela!! le plus ancien prisonnier politique! juste un prix Nobel pour la Paix. Il ne faut pas tout confondre.
revenons-en à Ingrid. (prénom que je ne peux prononcer sans penser à la fameuse phrase des Inconnus) Le défèrlement médiatique sur sa libération, sa foi, ses turpitudes conjugales... Une nouvelle sainte est née . c'est Ségolène qui doit etre verte de colère,
