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Avec toutes mes épopées contre Numérimerde et ma tentative actuelle de dompter My spouf, j'ai omis de vous narrer un formidable concert, que dis-je, un what a fuckin' Koncert: KORN au mois de juin, dazns mes terres iséroises, au Summum.
Korn et moi, c'est une histoire d'amour... J' ai découvert ça à 11 ans, autant dire au berceau, et depuis je kiffe . ce groupe est lié à moult souvenirs, plus ou moins bons, mais surtout à ceux des grosses tawas qu'on fait quand on n'a pas encore la crainte de perdre des points, car on n'a pas le permis, et que le délit d'ivresse sur la voie publique sonne comme un défi personnel. bref, le temps des fleurs où on ignorait la peur, mais pas le goût du whisky ni de la bière.
Je les avais vu à 17 ans avec des copains cramés, Boeuf, Nicky, Demau, bin et Guigouille (oui on a des surnoms cons ...comme si l'acné ne suffisait déjà pas à porter son lot de souffrance.) Un peu déçus, les premières parties étant annulées, à savoir SAOD et No One si je ne m'abuse, juste POD et son métal chrétien. Pas mal. Ces enfoirés de Korn arrivent, c'est la folie dans le Palais des sports, 10 000 boutonneux vétus de baggys noirs et de Tshirt troué"s se mettent à pogotter dans tous les sens, bourrés de shit et d'alcool... puis ses salauds de Californiens se barrent au bout d'une heure. Et là, 10 000 cons déchantent: on a eu beau brailler comme des porcs devant le couteau du boucher, y sont jamais revenus. 10 000 cons blasés, ce qui leur a permis de plus vite désaouler.
C'est donc hésitante que j'achetai ma place au mois de mai, après trois mois de réflexions et de propositions tout à fait décentes à mon pote Yannick ta gueule, fan de rap de son état, qui décida de venir afin d'exercer son sens aigu de la critique et un peu pour se foutre de ma ganache, chose qu'iol pu faire à loisir. Oui, en sept ans , j'ai eu la très mauvaise idée d'avoir la frousse seule au milieu d'une foule. (si j'entends prononcer le mot " agoraphobe", je hurle.) Autant vous dire que le fan d'Oxmo Pucino (dis tu veux mon body???), je l'ai un peu travaillé au corps pour ne pas y aller seule.
Ce soir là, je me suis rendue compte de plusieurs choses:
- je suis désormais une vieille . les gamins avaient tous moins de 20 piges et encore de l'acné. le coup de gràce est venu d'un enfant venu avec son vieux père d'environ 30 ans, il veanit à peine d'entrer dans sa prime décennie. Bobo. Ma mère savait même pas que Korn pouvait être autre chose que des céréales quand je les ai découvert.
- dans mon jeune temps, on pouvait compter les nanas sur les doigts de la main dans ce genre de concert. Là, des petites meufs de partout, et s'il te plait, toutes en micro kilt et bas résilles... Des mini-putes gothiques en New rock. pas pratique pour slammer tout ça...
- Un rappeur peut s'avérer de bonne compagnie . peut-être le fait le plus surprenant...
- Les membres de Korn vieillissent eux aussi. John Davis est bientôt au terme de sa grossesse.
C'est aussi pour cela que je voulais les voir un dernière fois. Avant de pouvoir tourner la page d'une époque révolue. J'avais toujours 17 ans, même si j'étais en baggy tee shirt noir, sans MST contrairement à beaucoup de mes congénères portant bien courts les torchons de vaisselle de leurs momans. J'ai bien braillé, bien sauté, mais point de moshing pour sauver mon âme: trop gros service de sécurité. C'était la liesse. Et deux rappels, excusez du peu... j'avais des étoiles dans les yeux tant c'était énorme...
Par contre quelqu'un peut- il m'expliquer pourquoi la chanteuse du groupe qui ouvrait, My Pollux, était vétue de façon aussi peu couvrante? Avec Yannick, qui depuis est devenu ma langue de pute favorite, on a une piste: quand on fait de la merde, c'est peut-être le seul moyen de vendre des disques. aller ,Diams, encore 200 pompes et 4 bornes de jogging, une guépière et à toi une place dans les annales de la musique!
