3/12/2007

attention, métalleux du 06...


Réservez votre soirée du 17 mars. Ainsi, vous pourrez vous délecter du fin du fin de la scène black(? je suis pas sure du terme) metal azuréenne.
Oui, j'avoue, j fais de la pub pour Assacrentis, mais euh, c'est normal c'est des potes. Ne vous fiez surtout pas à leurs tronches d'assassins sur le site, ce sont des garçons très urbains. Non, ils ne massacrent pas de poules durant des messes nocturnes. Non, ils ne se font pas fellationner sur scène ,tel Marilyn Manson par son batteur sur scène ( d'ailleurs, Flo doit en être ravi, en sa qualité de cogneur de fûts.) Mais ça vaut le coup, et ainsi vous n'avez pas à craindre à vous installer devant, c'est peu salissant de fait.
J'ai envie de vous dire: viendez les gens. Viendez headbanger, boire de la bière et roter sur "the secrets from the past" (c'est ma préférée) . Ce sont des monstres.

chose promise, chose dûe

Encore une Lyonnaise qui déchire sa race

3/11/2007

le premier amour est toujours le dernier

J' ai entendu ça hier aux Victoires de la Musique. Qui aurait pu croire que cette émission aurait éveillé en moi autant de réflexions, surtout quand on voit combien de fois Diams était nommée.
C'est le titre d'une chanson de Christophe Mali, transfuge de Tryo, avec qui j'ai un différend personnel, une rancune tenace, mais ce n'est pas le lieu pour en parler .
J'ai donc entendu ça et diantre! d'un coup d'un seul, un élan de contestation s'est élevé en moi;non, je n'étais pas d'accord. Je suis un peu contestataire permanente, je suis d'abord pas d'accord et après je réfléchis. C'est mon côté LCR....Donc après-coup, j'ai cogité. Longtemps, car, absorbée par mes pensées vagabondes, j'ai raté le début de New -York unité spéciale ( oui, le samedi soir, je m'emmerde un peu quand même.)
alors oui, le premier amour est toujours le dernier. Attends mon Coeur avant de t'arracher les cheveux suite à cette fracassante révélation, je m'explique.
Qui ne se souvient pas de son premier émoi amoureux? De l'état de surprise et de quasi-folie douce que l'on ressent face à cette découverte, on aime quelqu'un, on l'aime lui ou elle , et personne d'autre. Pas le même amour que celui qui nous fait vibrer pour M.Pokora/Chimène Bady/Rantanplan (rayer les mentions inutiles). Celui qui fait voler des papillons dans l'estomac pour la toute première fois, et c'est pas à cause de la choucroute de midi.
Pendant des jours , des semaines, des mois vos pieds ne touchent plus terre. Surtout si vous êtes aimé en retour. Toujours je me souviendrai de lui, le prénom d'un ange, paroxysme à son coté ténébreux, de l'esprit, de l'humour, douteux parfois (on ne comprendra que mieux mon attirance envers ce jeune homme...), ses lacunes en poésie du 19 éme siecle, ses regards sur moi, sur ce qui grandissait en nous. Toujours je me souviendrai de ce qui me rongeait le ventre, le premier jour où nous nous sommes embrassés sur le quai d'une gare sordide. De ce qui m'a rongé le ventre six mois plus tard, au rendez-vous manqué des au revoirs, sous la neige. Des jours entiers où je me suis maudite d'avoir plongé seule dans ce marasme et de l'avoir laissé sur le bord de la route. Trop tard. trop jeunes. Trop fort.
cet homme m'a construite, il m'a appris tant de choses. il a fait en partie de moi ce que je suis. ( vous pouvez le remercier, non?)Je vous souhaite à tous de vivre cela. Une fois. Pas plus. Au même titre qu'une terre ne nous est plus inconnue du jour où on la découvre, on ne peut pas découvrir deux fois ce sentiment.
Non pas qu'on n'aime plus jamais. Mais on aime différemment. Parce qu'on n'est jamais le même. Car, en face, ce n'est pas la même personne. Et mon Dieu, heureusement que je n'aime plus comme j'ai aimé la première fois...Surtout pour l'homme qui est dans ma vie. Il n'imagine pas les souffrances épargnées... Et pourtant, les foutus papillons sont toujours là, à chatouiller le ventre.
Même en amour, on apprend. On n'est vierge qu'une fois. A tous les niveaux ( je vous vois déjà vous marrer:" haha, elle a dit vierge, haha.")
En fait , c'est tout comme le premier joint: même si on sait sciemment qu'on ne retrouvera jamais les premiers effets, on continue malgré tout... Non je déconne.