2/28/2008

pour relativiser...

on a tous des contrariétés. des matins où l'on se dit qu'on aurait du rester au lit, comme ce jour où un certain chien pas bien futé et pas matinal avait confondu une certaine jambe avec un poteau, afin de se délivrer d'un gros pipi.
mais si vous cliquer ici, vous verrez, nous ne sommes pas seuls. Et promis, on trouve toujours une anecdote mille fois pire que les nôtres.

2/27/2008

paradoxale contradiction


aujourd'hui, j'ai fait ma BA. je suis allée donner mon sang. Honte sur moi, je suis une jeune fille (jusqu'au 18 avril prochain où je passerai dans le camp des "jeunes femmes" ) en pas trop mauvaise forme qui habite à 300 mètres d'un centre de prélèvement depuis plus de 3 ans, et qui n'y avait jamais foutu un orteil.
Oui, c'est pas très bien . encore, je vivrais au fin fond de la Corrèze, je dis pas...J'aurais plein d'excuses: la ruralité ne permettant guère les infos sur le don, l'éloignement des bus de prélèvement, l'eau à aller chercher au puits, les vaches à traire... Ma vie serait un combat de chaque instant contre la dure loi de Mère Nature, et je n'aurais donc pas le temps de me soucier du manque de sang dans mon département.
En vérité, je vous le dis: J'ai donné mon sang à Grenoble et puis plus. Comme si les azuréens ne le méritaient pas...
Non, c'est juste que malgré mon nombre honorable de tatouages et surtout de piercings, je me chie des aiguilles. voilà. Une analyse de sang pour moi, c'est un calvaire. j'ai passé des années à être la bête noire de ma gynéco, je ne voulais jamais allée faire mes dosages hormonaux. J'en ai même changé parce qu'elle ne voulait plus me soigner...
Et puis, les petits tracas de santé ont fait que les prises de sang depuis deux ans, c'est maxi tous les six mois. Ô joie! mais à chaque fois, j'attends la date butoir.
Je vais toujours dans le même laboratoire, et chaque fois je demande "Céline parce qu'elle fait pas mal." La dernière fois , un gamin s'est moqué de moi...
Céline, elle hésite: flattée, mais rigolarde aussi. La gueuse...
Il y a cinq ans, à mon arrivée à Nice, j'ai pris un labo au pif: C'est Rambo avec une mise-en plis qui m'a piqué. Mais avant ça, elle m'a laissé patienter pendant qu'elle prélevait le sang d'un môme: enfin vus les cris de cochon égorgé, cela s'apparentait plus à de la torture.
mon sang s'est figé dans mes veines, comme s'il avait compris que c'était lui que l'infâme barbare venait cueillir. La tension montait, je me suis mise à trembler, et à sangloter comme un nourrisson. C'est à ce moment que mon bourreau est arrivé: un sourire aux lèvres, en disant: "bin, vous êtes une grande fille, pas un bébé. en plus avec tous vos trucs au visage..." Bin non, quand on me menace avec une seringue je suis un bébé. Et mes piercings t'emmerdent, morue.
alors , sous couvert de me calmer, mais je la soupçonne d'une intention moins charitable, cette truie permanentée m'a fait chercher sur un tableau peint sans doute avec les pieds une barque, inexistante. Elle m'avait vraiment pris pour un lapin de six semaines.
je l'entends encore: "mais cherchez, cherchez !! "avec un air agacé; ma politesse avec les nazis ayant tout de même des limites, je ne puis m'empêcher de lui demander d'arrêter de me prendre pour une conne.
Bien sûr, elle choisit ce moment pour littéralement me transpercer le bras.
Charogne.
Autant vous dire que plus jamais, elle ne me revit.
enfin , à cette heure, j'ai mal au bras. Mais je suis plutôt satisfaite. j'envisage même la possibilité de donner plasma et plaquettes. OUI, j'avoue, les brownies après le don, quand on est une fille en restriction cognitive alimentaire permanente, ça a son petit effet...
Le seul truc qui me retient un peu, mise à part le fait de rester entre une à trois heures avec une aiguille plantée dans le bras, c'est les questionnaires de pré-don.
Alors, au début, on rigole. on apprend les noms des médicaments dangereux, des hormones de croissance... On nous demande si on se sait porteur d'une hépatite ou du SIDA. Franchement, je doute que les mecs qui en soient atteints aillent perdre du temps à essayer de fourguer leur sang..
Mais bien sûr, on garde les meilleures questions pour la fin.
Pourquoi quand le médecin vous demande si vous avez eu différents partenaires sexuels ces six derniers mois, vous sentez se poser sur vous son regard lourd de sens, comme si vous étiez une Amish avouant un avortement??? ce qui vous pousse à hésiter entre le mensonge, la réalité et une bonne blague. A savoir que la blague: "oh, si peu, je me suis taper le XV de France après sa défaite en coupe du monde" ne fait apparemment pas partie des galéjades favorites du corps médical.
Tant pis, voir sa tête au doc, moi ça m'a bien fait rire...
Je retournerai bien me faire tatouer pour fêter ma victoire!

2/12/2008

Sex and the city...


C'était ça , aussi...

2/11/2008

Carrie is in me....










J'ai encore craqué.
Une fois de plus, j'ai acheté des chaussures. trois paires en quatre jours. J 'ai un peu honte. Mais c'est si bon... et puis 15 euros les trois paires, je suis quand même loin du prix des souliers de Carrie Bradshaw, qui habite donc mon âme, mon corps, enfin surtout mes pieds depuis vendredi soir. Et qui porte des Leboutin à un prix tout à fait indécent, égalant le montant du PIB de l'Ouganda.
J'ai d'abord cédé à la tentation de formidables escarpins fifties, rouges vernis, pour la modique somme de ...cinq euros! oui, vous êtes dégoutées, mesdemoiselles.
aujourd'hui, je suis sortie relativement tôt du travail, quand, tout à coup, mes pas me portèrent sur Jean Médecin, avenue de tous les vices. Mes petons savaient sans doute, d'instinct que un magasin dont je tairai le nom, (vous ne croyez tout de même pas que je vais vous refiler l'adresse comme ça, gratos. L'abbé Pierre ne portait pas d'escarpins rouges... non mais.) soldaient tout à ....cinq euros!
Oui, cinq est désormais mon chiffre fétiche. J'ai adopté une paire de bottines rouges, (j'aime bien le rouge.) mais évidemment, une brune un peu racaillette m'a dit "eh, m'dame, j'prends la Cb qu'à partie de dix euros!
- zarma, la putain de sa mère , répondis-je tu me vois donc dans l'obligation de m'acheter cette magnifique paire de low boots noires à talon en véritable bois de plastique " . Donc M'dame est repartie le cœur aussi léger que son compte en banque.
Et au moment où je déambulais sur l'avenue, serrant contre moi mon sac à main à cause de la recrudescence des vols, je pensai à la tête de ravie de la crèche que fait Carrie, quand elle vient de filer la totalité de sa dernière pige à une enseigne de Manolo Blanik. Et à mon sens, j'avais la même gueule, à défaut de la même bourse (et des même cheveux, mais ça, ça ne pourra jamais changer, même en me mariant avec un kiné.)
Alors si ma passion pour les chaussures faisait de moi une Carrie Bradshaw en puissance, qui étaient mes Charlotte York , Miranda Hobbes et Samantha Jones? J'avoue avoir ma petite idée, mais j'attends vos suggestions les filles.... même si je sais que personne ne s'avouera en Samantha, cette petite vicieuse cochonne et avide d'expériences sexuelles peu communes... parce que , les copines, soyons sérieuses: les chaussures, c'est bon, les fringues aussi; les discussions cul , banco; la tenue de cocktail par contre, ces quatre pétasses de Manatthan, on les plie en deux minutes chrono... Non mais.

2/06/2008

Méditation du jour

enfin moi je dis, faudra vérifier tout ça ce week end...validité scientifique oblige!