7/14/2006

comment descendre de son piedestal....



Fille d'une grande malade de foot, depuis toute petite je n'ai jamais raté une coupe du monde; parfois contrainte et forcée et depuis une douzaine d'années, par goût .
Cette année , j'ai suivi ça d'un oeil distrait, la composition de l'équipe de France me plaisant moyennement, malgré un nombre conséquent de joueurs lyonnais. Je n'ai pas trouvé les matches de notre équipe nationale d'une beauté à couper le souffle, donc je ne bloquais pas, bière et pizza à la main, sur mon petit écran....Jusqu'à la finale, bien entendu.
Le coeur coupé en deux, comme lors de chaque rencontre entre le pays de mes ancètres et celui où je suis née, j'ai regardé. Une belle première mi-temps, du joli foot. Puis une deuxième, avec des Italiens qui tirent un peu la langue pour aller juqu'à la mort subite. Enfin, des prolongations. 109 ème minute, le Héros national, celui que même Marine Le Pen n'oserait traiter de sale arabe car c'est le prodige du foot français, notre buveur de Volvic assuré chez Générali, arme la tête et fait mouche sur le plexus de Materazzi.
Et là, c'est le drame. Non seulement la France perd la coupe mais Zidane ne redevient qu' un pauvre mec en short à mes yeux. Tu parles d'une fin de carrière...
Remarquez, les faits d'armes de Zinedine sont nombreux. Il aurait pu choisir le catch. Une douzaine d'expulsions pour des incidents de ce genre....
La France lui pardonne. Pas moi. Quand tu es la star de générations de supporters, que tu portes avec dix autres joueurs les espoirs d'un pays qui ne vibre pas souvent de bonheur sous cette ère de fin de règne, que l'on traite ta mère ou ta soeur de pute, de terroriste ou de brachiosaure à deux tête, tu fermes ta gueule et tu cours marquer un but, vu qu'apparement c'est le seul truc que tu sais contrôler. Quitte à te le faire dans les vestiaires. Mais tu ne casses pas le rêve d'une nation et de milions de gosses dont les parents pensaient te prendre comme bon exemple.
Meilleur joueur du Mondial en plus....Il ne te manque plus que la médaille du fair- play!
Oui, Zidane n'est qu'un homme , je sais . Mais si un collègue de travail vous insulte et que vous lui coller un coup de boule, que pour cela vous êtes virés, La France ne vous pardonnerait pas. Elle n'en n'aurait rien à foutre, certes.
J'aurais voulu garder mes illusions sur un homme que je trouvais magique, mais ce geste calculé a tout détruit . L'image que je garde de ce type, ce n'est pas ses incroyables dribbles, mais celle d'un joueur qui perd son sang-froid. Un sale exemple.
Cet acte, je le place sur la même ligne que le non-moins célèbre pied-dans-la-gueule de Cantona et que le molard de Barthez.
Je ne peux que terminer en allant dans le sens du dicton: le rugby est un jeu de voyous joué par des gentlemen, le football est un jeu de gentlemen joué par des voyous.
De plus les rugbymen posent nus dans des positions lascives. Quelqu'un pour m'expliquer les règles?

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